Terrine de pois chiche au cumin



Une recette expresse, pour les plus pressé(e)s, les plus paresseux/ses, les plus working girls/boys, quoi !

La compagnie plus que désagréables de mes maux récents ( enfin bon, ce n'est pas la première que je m'en plains ici et ils ne datent finalement pas d'hier ) me fait aller au plus simple. 
J'en ai marre d'être malade, j'en ai marre de ces sinusites à répétition, de ses migraines à se taper la tête pendant des jours, que dis-je des semaines ( quand après une semaine, l'intensité baisse, l'on crie victoire ... mais un peu trop tôt ) contre les murs, à flémasser ( un mélange perso entre flemmarder et je ne sais quoi d'ailleurs ) sans y prendre un quelconque intérêt si ce n'est se dire " mais bon sang, t'es vraiment qu'une vraie loque qui ne fait plus rien de tes journées si ce n'est de te plaindre " ( mon mur blanc à qui je m'adresse quand je suis seule à souffrir au fond de mon lit est bien peu loquace, je préfère fermer les yeux, espérant m'endormir quelques instants et ne plus sentir ces effroyables douleurs ), de ces allergies à je ne sais quoi, ces intolérances, ce bidon qui me fait me tordre de douleur au moins 3 fois/jour ( j'en suis rendue à ne plus faire qu'à peine 2 repas/jour tellement je ne sais plus quoi manger sans avoir mal ) sans savoir ce qu'il a ( le gluten, ben non, c'est pas ça, et heureusement car quelle galère que de fliquer tous les aliments, les étiquettes et de se dire qu'à vie, le gluten, c'est terminé -y'en a dans tout, tellement plein de trucs quoi- ), ... marre quoi ! Pas que je déprime mais faudrait pas trop pousser quand même. Tu crois que tu es de nouveau hyper à l'aise dans tes baskets, que tout te sourit, ben non, la maladie débarque et on a beau dire, quand t'es pas en forme, que tu passes toute ta sacro-sainte journée à te poser 10.000 questions sur ce qui pourrait causer cette caisse énorme de troubles en tout genre, ben, tu fais moi la fière, et t'es bien peu de chose, seule, sous ta couette, à cogiter et te morfondre. Quand t'as plus la force de sortir chercher ton petit gnome à l'école, que tu pleures quand il te dit " j'aime pas quand t'es malade Maman ", que ses bisous voudraient tant te soigner et réveiller la Belle au bois dormant de Maman que tu es les autres jours ( j'ai le droit de me prendre pour la princesse de mon petit bonhomme, c'est lui qui le dit d'abord, et il a droit de vouloir se marier avec sa Maman, il n'a que 4 ans et demi, et il fait ce qu'il veut ) et que tu restes clouée entre tes draps comme l'odieuse Cruella, moche et si détestable, ben, t'en a juste assez. Trop c'est trop. T'as beau te dire qu'il y a bien des gens plus malades, plus malheureux, que la société tourne de travers, que les tornades sont trop meurtrières, que des cinglés sont trop cinglés, que ci, que ça, ben toi, t'es là, entrain de tenir ta tête quand tu tousses, tellement tu penses que les 10 kg qu'elle pèse depuis des jours vont avoir raison de toi et que tout ça va finir par éclater et voler en morceaux tellement la douleur devient insoutenable. T'es pas chochotte d'habitude. Tu encaisses et te plains pas si souvent ( c'est ma Maman qui me le disait quand j'étais plus jeune ). Des migraines, t'en as eu. Beaucoup. Des bobos aussi. Des chagrins, des grosses peines. Comme tout le monde. T'es d'une nature plutôt cool, plutôt positive. Mais bon sang, qu'ai-je fait pour que ma santé parte en vrille ainsi ? Assez tergiversé. Assez blablaté. Assez. Rentre en France. Fais des examens, des analyses, vois des médecins et lâche-nous avec tes migraines et tes maux de bidon. Soigne-toi et pense à toi. Pour une fois.
Je me fiche des claques, des coups de pieds aux fesses aussi, je me remonte les bretelles car sans cela, l'on se complairait bien dans ce mal être que l'on blâme tant lorsque l'on voit ou le lit ailleurs. Et puis, ce n'est pas moi, je ne m'habitue pas à la maladie et à cet état de légume quand je ne suis plus fonctionnelle pour deux sous. Alors stop ! Les recettes, la cuisine et le blog seront peut-être mis entre parenthèses quelques jours mais en tous les cas, je vais faire au mieux, pour les miens, et moi-même, pour me booster, le corps et l'esprit ! Migraines, maux de bidon, sortez de ce corps et rendez-moi mon esprit clair et zen !

Je vous laisse avec ma recette de terrine rapide et délicieuse car en cette période estivale ( mais si, pas de printemps chez vous certes mais l'été finira bien par venir hein ? et puis je suis en France dans quelques jours, ne me faites pas regretter de rentrer au pays, bon sang ! ), il est bien intéressant et pratique de tartiner en terrasse, n'est-ce pas ?

La recette :

- 150g de farine de pois chiche
- 500ml d'eau
- 2 carottes
- 1 grosse échalote ( ou 2 petites )
- 2 dents d'ail
- 1 cm 1/2 de gingembre frais
- 1 càc de coriandre moulue
- 1 càc de cumin moulu
- 1/2 càc de piment fort moulu
- 1 càc de sel de mer
- Poivre ( facultatif )

Le déroulement :

1- Lavez et râpez les carottes puis émincez les échalotes et hachez l'ail et le gingembre finement.

2- Faites revenir à sec et dans une poêle bien chaude, les épices. 
Laissez chauffer quelques minutes tout en remuant régulièrement.

3- Incorporez les carottes râpées ainsi que les échalotes, l'ail et le gingembre.

4-  Faites cuire environ 20 min sur feu moyen jusqu'à ce que les légumes soient tendres.

5- Dans une casserole, versez la farine de pois chiche et délayez avec de l'eau.
Faites cuire en remuant jusqu'à obtention d'un appareil épais et lisse. Il doit prendre la consistance d'une crème épaisse.

6- Salez et poivrez à votre convenance.

7- Versez la préparation dans un moule à cake ou une terrine préalablement huilé ou tapissé de papier de cuisson puis enfournez 35 à 45 min à 180°.

8- Laissez refroidir puis démoulez.
Dégustez frais sur une belle tranche de pain complet aux céréales !

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